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vendredi 17 septembre 2010

Top Walkers Spring Summer 2011 New York

Aiden Andrews, William Eustace and Johannes Niermann are the models who walked the most shows in New York this season.
Paolo Anchisi walked following shows : 3.1 Phillip Lim, Concept by Korea Runway, Diesel Black Gold, Mik Cire by Eric Kim, Rad by Rad Hourani and Rag & Bone.

jeudi 16 septembre 2010

Marc by Marc Jacobs Spring Summer 2011 Show



Among others*, Adnan Djinovic walked (two days ago) for Marc by Marc Jacobs. It was his first appearance at the New York Fashion Week.

*Aiden Andrews, Alexander Johansson, Charlie Westerberg, Christian Plauche, Danny Arter, Johannes Niermann, Marcel Castenmiller, Oskar Tranum, Peter Bruder, William Eustace (etc.)

dimanche 5 septembre 2010

Raf Simons Anniversary Show

Raf Simons a choisi pour célébrer ses quinze ans de création le cadre imposant de l'ancien siège du Crédit Lyonnais, construit à la fin du dix-neuvième siècle dans le style d'Hausmann et de l'Exposition Universelle. Ce défilé anniversaire s'est installé sous une verrière en forme de coupole réalisée par Eiffel, autour d'un escalier de pierre blanche ceint d'une balustrade dorée, dans un espace néo-classique que vient cependant contraster un plancher en dalles de verre. Pourtant, ce défilé n'a pas été conçu comme une rétrospective des temps forts du travail de Raf Simons, ni comme un condensé de ses précédentes collections. Seules certaines de ses influences plus ou moins conscientes ou certaines composantes de son univers sont toujours présentes ; certains thèmes, comme les uniformes, les vêtements militaires, les vêtements sportifs, ou certaines formes, comme les pantalons larges, ressurgissent sans être pourtant des reprises littérales.





Aiden Andrews



Ce que nous propose Raf Simons, c'est un autre regard sur sa conception du vêtement masculin. Il nous présente ainsi un vestiaire issu de trois univers normalement bien différenciés : les vêtements techniques : sportifs et "cliniques", les vêtements de ville (costume classique, chemise, cravate), et les vêtements militaires (trench, pantalon large, spencer). Défilent ainsi des surchemises, sarraus, blouses de véterinaire (la tenue framboise de Clément) relevant de l'univers clinique ou médical, aussi bien que des shorts, cyclistes, gilets zippés, sweaters ras de coup, coupe-vent issus de l'univers sportif. Aux couleurs pâles des premières tenues s'opposent les couleurs vives des secondes, en particulier sur les empiècements de bandes de tissu qui rappellent les bandes signalétiques fluorescentes.




Yannick Abrath



Mais Raf Simons procède tout au long du défilé à la déréalisation de ces tenues de travail ou sportives, à leur subjectivisation. Certes la présence presque constante de zips indique le caractère objectif, fonctionnel ou technique de ces tenues. Le fait qu'elles puissent se fermer ou s'ouvrir dans le dos les fait appartenir au vestiaire médical ; la dominante blanche, les tons pastels également. Sans oublier qu'elles sont portées la plupart du temps sur une chemise avec cravate. Mais la surabondance de ces mêmes zips, à la fois de face et de dos, le fait qu'il y soit presque systématiquement attaché une bande de tissu coloré, la coexistence de lanières et de bandes créent une impression d'excès, une accumulation de fonctionnalités qui peuvent également signifier l'annulation de toute fonctionnalité, ou du moins de la fonctionnalité première du vêtement.




Philipp Bierbaum


Cette déréalisation du vêtement apparaît également dans le fait que les éléments constitutifs du vêtement technique sont soit introduits dans le vêtement "normal" afin de constituer un hybride, soit déconstruits, déstructurés, mettant ainsi à nu l'articulation de ce vêtement technique comme s'il s'agissait d'une dissection. C'est ainsi la forme qui est mise en valeur, et non plus la manière dont cette même forme nourrit la fonction usuelle ; la forme est révélée pour elle-même.




Jens Esping


Raf Simons ôte ainsi toute fonctionnalité à ces vêtements techniques en les présentant dans le cadre de son défilé : sa décontextualisation – hors de l'univers du travail ou du loisir – implique également sa déréalisation : la fonction des éléments techniques, tel le zip, se voit donc annulée puisque l'ouverture qu'il induit ne vaut qu'en tant que telle, son sens n'est plus que littéral : révélant le dos, elle sert le spectacle et indique la dimension esthétique et émotionnelle du vêtement. Ceci apparaît peut-être le plus clairement sur les tuniques imprimées, reprenant le motif de la bande de couleurs mais pour le détourner en seul motif décoratif ou bien en tant que support de message : How we could... stay real ? Comment rester dans le réel ? Le défilé emprunte ainsi à l'architecture de la rotonde dans laquelle il a pris place la forme cyclique qui implique la possibilité toujours renouvelée et non la progression linéaire, la tension vers un futur qui intégrerait nécessairement le passé. On assiste ainsi à une sorte d'annulation de l'espace-temps conventionnel qui rappelle dans sa thématique comme dans son décor une scène de 2001 : L'Odyssée de l'Espace. Lorsque l'astronaute Bowman atterrit dans une chambre au mobilier néo-classique dont le sol dallé est illuminé, le décalage temporel indique une incohérence qui remet en cause la conception usuelle de la temporalité et de la perception. Selon Stanley Kubrick lui-même, une des thématiques de 2001 serait que le temps n'existe pas – "Time is never time at all", telle était la phrase qui ouvrait le premier défilé de Raf Simons, empruntée au Tonight, tonight des Smashing Pumpkins. Raf Simons opte donc pour une traversée du temps : son passé est encore présent, mais uniquement sous forme de refrain. La création serait ainsi un éternel recommencement, toujours plus tournée vers le futur que vers le passé. Le présent et le futur sont connexes ; leur coexistence implique que la création est une construction qui ne tend pas à l'achèvement, mais à une forme d'interrogation.




Ole (TIAD)

vendredi 6 août 2010

Tomorrow is another day Spring Summer 2011 Video

There's a nice new "(road-)video" on Tomorrow is another day's website about the spring summer 2011 season, with images from the Raf Simons, Thom Browne and Rick Owens shows.

Enjoy it here :
http://www.tomorrowisanotherday.de/

jeudi 15 juillet 2010

Juun.J Spring Summer 2011

La collection printemps-été 2011 du créateur sud-coréen Juun.J a été présentée hier soir à Barcelone après avoir défilé une première à fois à Paris au mois de juin. Nous avons eu l'occasion d'assister au défilé parisien à l'espace Commines.

En regardant en parallèle les images des défilés parisien et barcelonais, nous n'avons noté que quelques différences : dans le styling de quelques silhouettes (avec ou sans lunettes de soleil, capuche relevée ou non, pantalons différents) ; en outre, trois passages font défaut à Barcelone.

Nous avons trouvé intéressant de savoir si les quatre mannequins présents aux deux défilés (Joan Pedrola, Jakob Hybholt, Julien Chanca, Mathias Bilien) portaient les mêmes tenues : seul Joan Pedrola a un passage identique (cf. photo ci-dessous).





Le défilé de l'espace Commines s'est déroulé sous une lumière blanche qui exaltait le caractère nomade de la collection, tandis que le défilé barcelonais, dans une atmosphère plus sombre, met plus l'accent sur son aspect guerrier.















crédit : Ugo Camera

mardi 13 juillet 2010

Our Favorite Spring Summer 2011 Paris Menswear Collections

Here is the list of our favorite spring summer 2011 menswear collections (Paris only) :
Kris van Assche
Wooyoungmi
Dries van Noten
Gaspard Yurkievich
Francisco van Benthum
Raf Simons
Cerruti

lundi 12 juillet 2010

Top 5 Walkers Spring Summer 2011

Top 5 Walkers Spring Summer 2011 (Florence, Milan & Paris) :
1) James Smith (24 shows !)
We have never seen a model walking so much in Paris !
2) Charlie France
3) Philipp Bierbaum
4) Johannes Linder
5) Jacob Coupe

mardi 6 juillet 2010

Dries van Noten Spring Summer 2011

Les invités de Dries van Noten ont peut-être découvert avec surprise le lieu où allait se tenir le défilé printemps-été 2011 : sur les quais longeant la Seine, dans les soubassements du bâtiment Docks en Seine réhabilité par Dominique Jakob & Brendan MacFarlane. Le producteur Etienne Russo a pu utiliser l'architecture de béton des piliers des anciens Magasins Généraux, les murs graffités, le sol brut pour mettre en scène ce qui aurait pu ressembler à un rendez-vous de malfrats. Comme échappés d'un film de gangsters britannique des années 70, les mannequins – nouveaux venus de la saison pour la plupart – au profil acéré souligné par une lumière crue, tatouages apparents et crâne rasé pour certains, ont pu contribuer eux aussi à dérouter les spectateurs.






Si le film anglais The Long Good Friday a pu influencer cette collection, alternant pardessus, costumes et blousons, ce que l'on remarque pourtant le plus aisément, c'est l'utilisation, inhabituelle chez Dries van Noten, du jean. Celui-ci se décline en chemise de denim uni, en veste avec ou sans manches et en pantalons dont la toile est plus ou moins décolorée, comme tachée. Le denim disparaît alors pour laisser une toile neigeuse, presque entièrement blanche – sans toutefois atteindre la blancheur immaculée de ces silhouettes chaussées de rangers dont on peut trouver l'inspiration dans le film Orange Mécanique.









Comme dans ses collections précédentes, Dries van Noten excelle dans le mélange des matières, l'ajout d'empiècements ou de renforts et la combinaison de motifs à rayures ou à carreaux. Les chemises blanches, elles, tachées de couleurs (bleu, noir, mauve), dont l'inspiration pourrait être l'action painting ou le tachisme d'une toile de Sam Francis, ajoutaient une note esthétique à une collection en apparence plus brute qu'à l'accoutumée.