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dimanche 31 mars 2013
vendredi 11 janvier 2013
jeudi 15 novembre 2012
Yannick Abrath par Greg Lotus pour le Printemps
Le Printemps Noël 2012
Inspirations parisiennes
photographie : Greg Lotus
stylisme : Samuel François
coiffure : Paolo Ferreira
maquillage : Carole Lasnier
modèles : Yannick Abrath et Catherine McNeil
jeudi 18 octobre 2012
dimanche 30 septembre 2012
Yannick Abrath par Marton Perlaki
Le Monde, 28 Septembre 2012, Cahier Mode
Le nouvel âge classique
photographe : Márton Perlaki
styliste : Jean-Michel Clerc
coiffeur : Tamas Tuzes
modèle : Yannick Abrath
photo 1 : pull col roulé et manteau Prada / chemise Hermès
photo 2 : costume Dunhill / chemise kimono Louis Vuitton / chemise Bottega Veneta / gants Jil Sander / boots Salvatore Ferragamo
photo 3 : manteau, costume et chemise Ralph Lauren Purple Label / tee-shirt en cuir Jil Sander
photo 4 : trench Lanvin / veste en cuir Emporio Armani / pantalon en mohair Jil Sander / derbys Louis Vuitton
Le nouvel âge classique
photographe : Márton Perlaki
styliste : Jean-Michel Clerc
coiffeur : Tamas Tuzes
modèle : Yannick Abrath
photo 1 : pull col roulé et manteau Prada / chemise Hermès
photo 2 : costume Dunhill / chemise kimono Louis Vuitton / chemise Bottega Veneta / gants Jil Sander / boots Salvatore Ferragamo
photo 3 : manteau, costume et chemise Ralph Lauren Purple Label / tee-shirt en cuir Jil Sander
photo 4 : trench Lanvin / veste en cuir Emporio Armani / pantalon en mohair Jil Sander / derbys Louis Vuitton
dimanche 24 juin 2012
dimanche 25 décembre 2011
jeudi 22 décembre 2011
Yannick Abrath Photographed by Sean Thomas for 10 Men
Milan
10 Men Winter 2011
photographer : Sean Thomas
style : Garth Spencer
grooming : Christopher Leason
production : Mary Miller
model : Yannick Abrath
vendredi 16 décembre 2011
samedi 15 octobre 2011
Will Westall, Yannick Abrath & Milo Spijkers by Peppe Tortora in L'Officiel Hommes Netherlands
Immigraniada
L'Officiel Hommes NL, Autumn & Winter 2011
Photographer : Peppe Tortora
Styling : Moreno Galatà
Grooming : Terry Saxon @ Jed Root Paris
Models : Will Westall, Milo Spijkers, Yannick Abrath
jeudi 25 août 2011
Raf Simons 1995 Collection
Yannick Abrath for Raf Simons 1995 Collection :
[So Whoever you are, please send us this T-shirt (xs size) as we will be glad to wear it ! Thanks. ]
lundi 8 août 2011
samedi 2 juillet 2011
Raf Simons Fall Winter 2011/12 Casting & Fitting Videos
Raf Simons fall winter 2011/12 casting and fitting videos by Pierre Debusschere
credit : Pierre Debusschere for Raf Simons
source : The Love Magazine
modèles - par ordre de passage : Yannick Abrath, Johannes Niermann, Timothy Kelleher, Adrian Bosch, Adrien Sahores, Christian Ochsenfahrt, Oleg Antosik, Phil Moller, James Smith, Lessandro Reynier, Chris Beek, Victor Nylander, Nicolas Ripoll, Filip Grudzewski, Frederik Tölke, Johan Nussbaum, Alexandre Imbert, Julien Chanca, Oliver Welton, Oskar Tranum, Alexander Beck, Philipp Bierbaum, Robbie Wadge, Peter Bruder, Felix Gesnouin, Aiden Andrews, Sebastian Brice.
nb : On voulait en janvier dernier tout porter ou presque de cette collection !
vendredi 25 mars 2011
Luka Badnjar, Yannick Abrath and Julius Gerhardt photographed by Jonathan Frantini for GQ Style Italia
Post Human, GQ Style Italia, 15, Primavera Estate 2011
Foto : Jonathan Frantini
Styling : Vilnius
Grooming : Massimo Di Stefano
Casting : Vanessa Contini
Models : Julius Gerhardt, Luka Badnjar, Yannick Abrath
Nous aimons le travail de Jonathan Frantini.
dimanche 5 septembre 2010
Raf Simons Anniversary Show
Raf Simons a choisi pour célébrer ses quinze ans de création le cadre imposant de l'ancien siège du Crédit Lyonnais, construit à la fin du dix-neuvième siècle dans le style d'Hausmann et de l'Exposition Universelle. Ce défilé anniversaire s'est installé sous une verrière en forme de coupole réalisée par Eiffel, autour d'un escalier de pierre blanche ceint d'une balustrade dorée, dans un espace néo-classique que vient cependant contraster un plancher en dalles de verre. Pourtant, ce défilé n'a pas été conçu comme une rétrospective des temps forts du travail de Raf Simons, ni comme un condensé de ses précédentes collections. Seules certaines de ses influences plus ou moins conscientes ou certaines composantes de son univers sont toujours présentes ; certains thèmes, comme les uniformes, les vêtements militaires, les vêtements sportifs, ou certaines formes, comme les pantalons larges, ressurgissent sans être pourtant des reprises littérales.
Ce que nous propose Raf Simons, c'est un autre regard sur sa conception du vêtement masculin. Il nous présente ainsi un vestiaire issu de trois univers normalement bien différenciés : les vêtements techniques : sportifs et "cliniques", les vêtements de ville (costume classique, chemise, cravate), et les vêtements militaires (trench, pantalon large, spencer). Défilent ainsi des surchemises, sarraus, blouses de véterinaire (la tenue framboise de Clément) relevant de l'univers clinique ou médical, aussi bien que des shorts, cyclistes, gilets zippés, sweaters ras de coup, coupe-vent issus de l'univers sportif. Aux couleurs pâles des premières tenues s'opposent les couleurs vives des secondes, en particulier sur les empiècements de bandes de tissu qui rappellent les bandes signalétiques fluorescentes.
Mais Raf Simons procède tout au long du défilé à la déréalisation de ces tenues de travail ou sportives, à leur subjectivisation. Certes la présence presque constante de zips indique le caractère objectif, fonctionnel ou technique de ces tenues. Le fait qu'elles puissent se fermer ou s'ouvrir dans le dos les fait appartenir au vestiaire médical ; la dominante blanche, les tons pastels également. Sans oublier qu'elles sont portées la plupart du temps sur une chemise avec cravate. Mais la surabondance de ces mêmes zips, à la fois de face et de dos, le fait qu'il y soit presque systématiquement attaché une bande de tissu coloré, la coexistence de lanières et de bandes créent une impression d'excès, une accumulation de fonctionnalités qui peuvent également signifier l'annulation de toute fonctionnalité, ou du moins de la fonctionnalité première du vêtement.
Cette déréalisation du vêtement apparaît également dans le fait que les éléments constitutifs du vêtement technique sont soit introduits dans le vêtement "normal" afin de constituer un hybride, soit déconstruits, déstructurés, mettant ainsi à nu l'articulation de ce vêtement technique comme s'il s'agissait d'une dissection. C'est ainsi la forme qui est mise en valeur, et non plus la manière dont cette même forme nourrit la fonction usuelle ; la forme est révélée pour elle-même.
Raf Simons ôte ainsi toute fonctionnalité à ces vêtements techniques en les présentant dans le cadre de son défilé : sa décontextualisation – hors de l'univers du travail ou du loisir – implique également sa déréalisation : la fonction des éléments techniques, tel le zip, se voit donc annulée puisque l'ouverture qu'il induit ne vaut qu'en tant que telle, son sens n'est plus que littéral : révélant le dos, elle sert le spectacle et indique la dimension esthétique et émotionnelle du vêtement. Ceci apparaît peut-être le plus clairement sur les tuniques imprimées, reprenant le motif de la bande de couleurs mais pour le détourner en seul motif décoratif ou bien en tant que support de message : How we could... stay real ? Comment rester dans le réel ? Le défilé emprunte ainsi à l'architecture de la rotonde dans laquelle il a pris place la forme cyclique qui implique la possibilité toujours renouvelée et non la progression linéaire, la tension vers un futur qui intégrerait nécessairement le passé. On assiste ainsi à une sorte d'annulation de l'espace-temps conventionnel qui rappelle dans sa thématique comme dans son décor une scène de 2001 : L'Odyssée de l'Espace. Lorsque l'astronaute Bowman atterrit dans une chambre au mobilier néo-classique dont le sol dallé est illuminé, le décalage temporel indique une incohérence qui remet en cause la conception usuelle de la temporalité et de la perception. Selon Stanley Kubrick lui-même, une des thématiques de 2001 serait que le temps n'existe pas – "Time is never time at all", telle était la phrase qui ouvrait le premier défilé de Raf Simons, empruntée au Tonight, tonight des Smashing Pumpkins. Raf Simons opte donc pour une traversée du temps : son passé est encore présent, mais uniquement sous forme de refrain. La création serait ainsi un éternel recommencement, toujours plus tournée vers le futur que vers le passé. Le présent et le futur sont connexes ; leur coexistence implique que la création est une construction qui ne tend pas à l'achèvement, mais à une forme d'interrogation.
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